Les mots bienveillants - Paroles de Résilience
Une autre façon d'aborder les crises et de leur donner sens.
Lou Andreas-Salomé
"Guérir est un acte d'amour. Rentrer en soi, c'est tout d'abord retourner chez soi avec le sentiment d'être accueilli(e), comblé(e) dans la totalité de notre être ; c'est ensuite y trouver une force qui vient de nous et nous pousse à agir, au lieu de rester replié sur nous-même et d'avancer sans but."
Jean-Yves Leloup
"Pourquoi en ce moment ai-je cette souffrance ? Vers quoi ces symptômes me conduisent-ils ? (...) La cause de ce qui m'arrive n'est pas en arrière, mais en avant : ce que je peux devenir...
Ce symptôme est un symptôme de croissance. A travers cette expérience, cette rupture, cette maladie, je deviens moi-même".
Mary Oliver in "La Journée d'Été"
"Je ne sais pas exactement ce qu'est une prière.
Mais je sais comment prêter attention, comment tomber dans l'herbe, comment m'agenouiller dans l'herbe, comment flâner et être comblée (...) ce que j'ai fait tout au long de la journée (...)
Dis-moi, qu'aurais-du faire d'autre ? (...)
Dis-moi, qu'entends-tu faire de ton unique, sauvage et précieuses vie ? "
Léonard Cohen, in "Anthem"
"There is a crack in everything, that's how the light gets in"
"Il y a une fissure en toute chose, c'est ainsi qu'entre la lumière"
Frantz Fanon
"Rien ne doit enfermer un être, certainement pas les autres, mais certainement pas lui-même, par son inaptitude à la liberté ; ni le passé, ni l'avenir bouché (...) Dans le monde où je m'achemine, je me crée interminablement"
Alain Crehange
"Happyculteur : personne qui fait son miel des petits bonheurs de l'existence"
Cynthia Fleury, in "Cit-gît l'amer"
"Il est encore possible de transformer l'amer en mer, de faire la séparation (la mère), de quitter l'image de soi tel qu'on a cru être, d'abandonner la nécessité de l'image de soi, d'aller au devant de l'oeuvre, d'oeuvrer."
Anne Dufourmantelle
in"Eloge du risque"
"Risquer sa vie (prendre le risque de vivre), c'est d'abord peut-être ne pas mourir. Mourir de notre vivant, sous toutes les formes du renoncement, de la dépression blanche, du sacrifice".
Auteur inconnu
LA PARABOLE DU PAPILLON :
"Un homme, voyant un papillon lutter pour se libérer de son cocon, voulu l'aider. Il écarta avec beaucoup de douceur les filaments pour dégager une ouverture. Le papillon libéré sorti du cocon et battit des ailes, mais ne pu s'envoler. Ce qu'ignorait cette personne compatissante, c'est que c'est seulement en luttant pour sortir du cocon que les ailes peuvent devenir suffisamment fortes pour l'envol. Sa vie raccourcie, ce papillon la passa à terre. Jamais il ne connut la liberté, jamais il ne vécut réellement."
Christian Bobin
"Il nous faut naître deux fois pour vivre un peu, ne serait-ce qu'un peu. Il nous fait naître par la chair et ensuite par l'âme. Les deux naissances sont comme un arrachement. La première jette le corps dans le monde, la seconde balance l'âme jusqu'au ciel".
Marcel Proust
"Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages , mais à avoir de nouveaux yeux"
Proverbe africain
"Si vous pensez que vous êtes trop petit pour faire la différence, essayez de dormir dans une chambre fermée avec un moustique"
Christiane Singer
in "Du bon usage des Crises"
"J'ai gagné la certitude que les catastrophes sont là pour nous éviter le pire. Et le pire, comment pourrais-je exprimer ce qu’est le pire ? Le pire, c’est bel et bien d’avoir traversé la vie sans naufrages, d’être resté à la surface des choses, d’avoir dansé au bas des ombres, d’avoir pataugé dans ce marécage des on-dit, des apparences, de n’avoir jamais été précipité dans une autre dimension" (...)
Dans une société où tout est barré, où les chemins ne sont pas indiqués pour entrer dans la profondeur, il n’y a que la crise pour pouvoir briser ces murs autour de nous. La crise, qui sert en quelque sorte de bélier pour enfoncer les portes de ces forteresses où nous nous tenons murés, avec tout l’arsenal de notre personnalité, tout ce que nous croyons être".
Christian Bobin
"Nous avons, vous et moi, un Roi-Soleil assis sur son trône rouge dans la grande salle de notre coeur. Et parfois, quelques secondes, ce roi, cet Homme-Joie, descend de son trône et fait quelques pas dans la rue. C'est aussi simple que ça."
Goethe
"Comme du sein de la terre on sort de l'or et des diamants, ainsi, du plus profond de toi-même il y a des trésors qu'il faut amener à la lumière."
Christiane Singer
in "Où cours tu ? Ne sais-tu pas que le Ciel est en toi ?"
"Dans tous les lieux habités par la souffrance se trouvent aussi les gués, les seuils de passage, les intenses noeuds de mystère (...) ou comme l'exprime la pensée mythologique : là où se tiennent les dragons sont dissimulés les trésors"
Françoise Dorn
"Même quand la vie nous propulse dans de sombres vallées, elle nous conduit encore vers la lumière. Souviens-toi de cette phrase de Joseph Campbell : 'c'est des ténèbres les plus épaisses que jaillit la lumière'"
Pablo Casals
"Je suis perpétuellement en train de renaître. Chaque matin est le moment de recommencer à vivre (...). Une manière de reprendre contact avec le mystère de la Vie, avec le miracle de faire partie de l'espèce humaine"
Laurent Gounelle
in "Je te Promets la Liberté"
"La Liberté, ce n'est pas de faire ce qu'on veut quand on veut (...) c'est de s'autoriser à mettre en oeuvre nos aspirations profondes sans être entravé par les souffrances induites par nos personnalités."
Anne Dufourmantelle
in "Eloge du risque"
"Il nous faut déconstruire encore et toujours ce qu’on croyait être soi. Ne pas ‘ devenir soi-même’, mais aller vers soi comme on va à la rencontre de l’amour (…) abandonner les dettes d’enfance et les règles truquées des rôles auxquels nous nous prêtons".
Anne-Gaëlle Piret
"L'acte écologique, le seul qui mérite cette appelation, c'est celui qui concerne le travail de guérison que l'on accomplit sur soi (...). C'est parce que l'on se soigne soi-même que le monde change."
Gitta Mallasz
in"Dialogues avec l'Ange"
"Il n'y a pas d'abîmes si sombres,
il n'y a pas de falaises si hautes,
il n'y a pas d'égarement si tortueux
qui ne soient pas CHEMIN."
Françoise Dorn
"J'ose croire que le temps de la petitesse intérieure et du sentiment d'impuissance est derrière moi. Que les rêves de ma vie sont entre mes mains, que j'ai le pouvoir de dire "OUI" à mes rêves... de dire "NON" à ce qui me pèse...
de marcher dans le sens inverse de la foule, quels que soient les jugements des uns et des autres."
René Char
"Impose ta chance, serre ton bonheur, va vers ton risque, à te regarder ils s’habitueront de marcher dans le sens inverse de la foule, quels que soient les jugements des uns et des autres."
Auteur inconnu
LA PARABOLE DU NOYÉ
Un homme pieux est en train de se noyer au milieu d'une rivière.
Par chance, il passe une péniche. Le batelier lui envoie une corde : " Accrochez vous ! " lui lance-t-il.
L'homme répond " je vous remercie, mais je fais confiance à Dieu pour me sauver ".
L'homme se débat toujours lorsqu'un passant en voiture lui jette une bouée depuis la berge : " accrochez vous ! " lui lance le passant.
Et l'homme réponde encore : " je vous remercie, mais je fais confiance à Dieu pour me sauver ".
L'homme commence à boire la tasse et à s'enfoncer dans l'eau lorsqu'un hélicoptère arrive et lui envoie une corde : " vite, accrochez vous ! "
Mais l'homme continue de répondre, entre deux tasses : " je vous remercie (bloub), mais je fais (bloub) confiance à Dieu pour me (bloub) sauver ". Et finalement il se noie !
Arrivé au paradis, l'homme se retrouve devant Dieu et lui dit : " Seigneur, toi qui est Tout Puissant, toi qui est Amour, pourquoi m'as-tu laissé me noyer tout à l'heure ? "
" Comment ça ? " lui répond Dieu, " je t'ai envoyé une péniche, une voiture et un hélicoptère, mais tu n'en as pas voulu !"
Eckart Tolle
in "Nouvelle Terre"
"Quand votre dialogue intérieur est fait de reproches et d'accusations, c'est que vous n'acceptez pas ce qui est. Vous faites de la Vie un ennemi et la vie vous dit : si tu veux la guerre, c'est la guerre que tu auras. Vous percevrez alors la réalité extérieure, qui est toujours le reflet de votre réalité intérieure, comme hostile. (...) Aussi longtemps que le moment présent est considéré comme un obstacle, il n'y a pas de fin aux problèmes. Je serais tout ce que tu voudras que je sois, dit la Vie, le moment présent. Je te traiterais comme tu me traites. (...) Etant donné que le moment présent est tout ce que vous aurez jamais, et étant donné que la Vie est indissociable du moment présent, la question à se poser est la suivante : quelle est la relation que j'entretiens avec la vie ?"
Jean-Yves Leloup
in "Le Paradoxe chrétien"
« A chaque soulèvement de poitrine, l’être humain redemande à l’élément extérieur le pouvoir d’être soi-même, une espèce de réunification, de ré-allumage de soi-même »
Guy Corneau
« Et parfois, tout à coup, la Joie, contre toute attente. La pure joie de vivre reprenant ses droits, (...). On comprend alors la méprise de sa vie, une vie remplie de de devoirs et de responsabilités, de mérite et de reconnaissance. On comprend que ce n’est pas de cela qu’il s’agit. On s’est trompé de vie. Il s’agit de goûter à la Joie d’exister sans autre but. La vie goutant la Vie. La vie célébrant la Vie.»
Françoise Dorn
in "La Terre est le plus bel endroit du ciel "
«Une incroyable confiance s’est installée, et tout devient un amusant jeu de piste. Chaque matin, comme une enfant, j’ouvre ma pochette-surprise à la recherche du cadeau du jour »
Don Miguel Ruiz
«Ce n'est pas ce que je vous dis qui vous blesse : ce sont vos propres plaies intérieures qui réagissent lorsqu'elles sont touchées par mes propos. »
Auteur inconnu
Il était une fois un homme qui voulait à tout prix attraper un papillon. Inlassablement, il courait après, déployant mille stratégies pour le capturer, sans jamais y parvenir. A bout de force il s'arrêta dans une prairie pour souffler. Il contempla le paysage autour de lui et s'enivra de la beauté parfaite de ce jour d'été, du parfum délicieux des fleurs des champs, et celui des figues mûrissantes dans le verger voisin, accordant son énergie à celle des êtres vivants qui l'entouraient. Il était en train d'admirer la course des nuages dans le ciel et les hautes montagnes à l'horizon drapées d'une brume de chaleur dorée... quand le papillon vint se poser délicatement sur son épaule.