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PSYCHOTHÉRAPIE INTÉGRATIVE
Sophrologie - Hypnose
"Si vous traitez un individu comme il est, il restera ce qu'il est.
Mais si vous le traitez comme s'il était déjà ce qu'il peut devenir,
alors il deviendra ce qu'il peut devenir" (Goethe).
"Dans le monde où je m'achemine, je me crée interminablement"
(Frantz Fanon)

La sophrologie, pour quoi faire ? et quels sont les bienfaits ?
Quelques applications au quotidien
La prévention et la gestion du stress :
La pratique quotidienne et régulière de la sophrologie permet :
- d'évacuer vos tensions et contrariétés générées par le travail ou la gestion de la vie familiale, améliorant de ce fait votre relation à autrui,
- de court-circuiter les pensées négatives et de vous protéger de la déprime,
- de prendre du recul sur les situations, de façon à mieux les évaluer et concevoir une réponse adaptée.
- d'améliorer votre sommeil.
La préparation et l'accompagnement de projets ou d'événements :
- Sur un objectif à long terme, elle permet de maintenir votre motivation,
- de mobiliser vos ressources en vue de réussir un projet important (concours, compétitions, choix de vie...),
- de désamorcer le pessimisme, le doute, renforcer la confiance en vos capacités (chômeurs, étudiants, sportifs...),
- de corriger les défauts les plus courants qui vous empêchent de progresser vers vos objectifs,
- de préparer ou gérer une épreuve potentiellement traumatisante : opération chirurgicale, accident, deuil, perte d'emploi, retraite, déménagement, voyage...
Une meilleur gestion de vos émotions dans les cas suivants :
- Angoisses, peurs, appréhensions, phobies (avion, conduite, nouveautés...),
- émotivité, hypersensibilité,
etc.
Comment ça marche ?
Nos cellules nerveuses communiquent entre elles grâce à des substances chimiques, les neurotransmetteurs, qui activent ou neutralisent et régulent, entre autres, les sensations du plaisir (dopamine) et de la douleur (adrénaline), la veille et le sommeil (mélatonine et sérotonine), l'anxiété, la glycémie, les comportements alimentaires...
La sophrologie, en focalisant le sujet sur les sensations et les sentiments générateurs de bien être, mobilise et stimule ces processus biologiques responsables du mieux être et de la détente, et aide le cerveau à se "reprogrammer".
Pour en savoir pus : lire la publication de Barbara L. Fredrickson, de l'Université du Michigan "Cultivating Positive Emotions to Optimize Health et Well-bBeing."
Un entrainement régulier :
Nous admettons facilement qu'il faut un entraînement régulier, basé sur la répétition des mêmes gestes techniques, pour apprendre à marcher, jouer du piano, au tennis, remporter une médaille d'or dans n'importe qu'elle discipline sportive, gagner aux échecs, mémoriser un discours ou un rôle au théâtre...
Mais nous imaginons volontiers que le bonheur doit nous "tomber de ciel", ou tout au moins, qu'il dépend de circonstances extérieures (fortune, promotion, relations...), sans aucun un apprentissage ni effort de transformation intérieure.
La sophrologie demande au participant une démarche impliquée et un entrainement régulier, en vue d'une autonomie progressive.
"J'ai décidé d'être heureux, parce que c'est bon pour la santé".
(Voltaire).
L'intuition de Caycédo qu'une vision positive de la vie (et donc le bonheur) dépend davantage de la structure même de la conscience, est aujourd'hui confirmé par les résultats des études récentes en neurosciences sur le mécanisme des émotions, menées par le "Laboratory of Affective Neuroscience" du Wisconsin, dirigé par le Dr. Richard J. Davidson*.
On rejoint aussi le principe de résilience développé par Boris Cyrulnik* (neurologue, psychiatre), selon lequel certains individus trouvent les capacités de dépasser les traumatismes et d'aller de l'avant, notamment en interrompant, par de multiples processus, les trajectoires négatives du cerveau, ce que les TCC (thérapies cognitivo-comportementales) ont depuis largement confirmé.
*Pratiquée avec la collaboration, entre autres, du scientifique et moine bouddhiste Matthieu Ricard, elles ont ont mis en évidence la corrélation entre la pratique de la méditation (altruiste et positive) et le développement de certaines zones du cerveau.
Le bonheur découlerait donc en grande partie d'un acte volontaire ; une question d'entraînement !
Qu'est-ce que la sophrologie ? Vidéo de la Chambre Syndicale de la Sophrologie.
Ce qu'elle n'est pas
Inspirée de techniques orientales (Yoga, Zazen, méditation tibétaine) et occidentales (phénoménologie, pensée positive, relaxation de Schultz et Jacobson, hypnose ericksonienne), la sophrologie n'est ni une psychothérapie ni une médecine.
Dans le cadre de l'accompagnement d'une maladie, elle ne dispense en aucun cas de consulter ni de suivre un traitement conventionnel auprès d'un médecin.
En revanche, elle offre une approche complémentaire très utile dans bien des cas, et permet d'améliorer le vécu de la maladie et des traitements lourds ou de longue durée, ainsi que la gestion de la douleur, en permettant au patient de redevenir actif dans son cheminement vers la guérison.
Sophrologie et pensée positive : "positivez !" Un nouveau message contraignant ? voir l'article complet.
« Toute action positive sur une partie de la conscience se répercute sur la totalité de l'être » (A. Caycédo).
Il ne s'agirait surtout pas d'imposer une forme de pensée positive au service du culte de la performance, biais très contemporain aux effets dévastateurs contre lesquels la sophrologie propose justement de lutter.
La dynamique de changement de notre mental et de notre corps à travers le temps, qui est une loi universelle, nous demande non seulement de tenir compte de notre capacité à apprendre et à nous adapter, mais également d'accepter nos limites physiques et psychiques, qui elles aussi changent avec le temps et les circonstances.
Si l'on tient compte de ces paramètres, l'action positive ne saurait être cette posture artificielle du maintient à tout prix dans le jeunisme et la performance du "toujours plus" (plus loin, plus rapide, plus fort, plus riche...), illusions figées de toute puissance qui nous laissent forcément, un jour ou l'autre, sur le carreau...
Mais il s'agit plutôt de trouver un équilibre dynamique. A partir de notre réalité subjective, dans l'acceuil bienveillant de nos ressentis, c'est à dire quelque soit notre état ici et maintenant, être à même d'accueillir et de cultiver ce qui pour nous est source de joie et nous stimule.
A ECOUTER
Le podcast de l'émission "La tête au carré"
FRANCE INTER"
La méditation vue par la science
Sophrologie et méditation
Depuis 25 ans, des études menées sur la méditation en pleine conscience ont montré que huit semaines de méditation en pleine conscience, à raison de 30 minutes par jour, suffisent pour que le cerveau mette en place des mécanismes réparateurs et préventifs qui font baisser la tension artérielle et chuter le stress. Ce sont en effet plus de 600 études scientifiques qui valident les effets de la méditation sur la santé. A Berkeley, Princeton ou Harvard, les neurobiologistes ont lancé des recherches, d’abord sur les cerveaux surentraînés de moines et de lamas bouddhistes, puis sur des novices. Les résultats sont si convaincants qu’on commence à parler des « neurosciences contemplatives ».
En sophrologie, de nombreuses techniques d'activiation font appel à la "pleine conscience" basée sur l'observation des sensations corporelles à l'instant présent.
Pour en savoir plus, quelques publications scientifiques sur les neurosciences contemplatives : http://www.wisebrain.org/science/key-scientific-papers
Entretient Boris Cyrulnik et Marc de Smedt.
A LIRE
"Initiation à la sophrologie caycédienne"
Dr Patrick-André Chéné
(Ed. Ellébore)
"Sophrologie et vie quotidienne"
45è Congrès de la Société Française de Sophrologie.
Collectif
(Ed. L'Harmattan)
Un dossier sur le site Doctissimo, pour faire tomber les idées fausses à propos de la sophrologie :
http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/medecines-douces/articles/15927-sophrologie-caycedienne.htm