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Gérer son stress : comprendre les mécanismes du stress - Prévenir et gérer les facteurs.

Qu'est-ce que le stress ?

Le stress est une réaction naturelle d'adaptation de l'organisme à une situation de danger qui demande une mobilisation (musculaire) rapide et temporaire pour la fuite ou le combat : élévation du rythme cardiaque, de la tension artérielle, du tonus musculaire, dilatation des bronches, accélération du rythme respiratoire. Et à l'inverse, ralentissement des fonctions digestives, immunitaires, cognitives et sexuelles.
Lorsque le danger disparait, l'organisme retourne à sa situation d'équilibre, (homéostasie). 

Mais lorsque le stress est répétitif sur une longue durée, l'organisme mobilise sans relâche ces ressources... Or, ces modifications physiologiques en vue d'un effort musculaire sont la plupart du temps une réponse inadaptée à la situation qui la déclenche (surcharge de travail, examen, problèmes familiaux...). A long terme, le stress chronique entraîne l'épuisement des ressources psychiques et physiologiques et débouche sur des pathologies qui peuvent être grâves (maladies cardio-vasculaires, diabète, obésité, effondrement immunitaire, troubles de la mémoire, tendance dépressive... ), jusqu'au "burn out" (épuisement général).

Des clés pour gérer le stress.

La majeur partie de nos actions sont déterminées par nos émotions. 

Gestion du stress

La sophrologie et la cohérence cardiaque proposent une ré-éducation* préventive par la pratique quotidienne de techniques permettant d'évacuer les tensions, de rétablir l'homéostasie ; autant d'atouts pour faire face à toute situation, sans stress (examen, concours, surcharge de travail...) et se projeter dans l'avenir sans appréhension..
La thérapie intégrative permet de mieux se connaitre et comprendre ses émotions, et de trouver en soi les ressources nécessaires pour mieux fonctionner avec les autres, sans renoncer à ce qui est important pour nous. 

 

* La plupart du temps nous réagissons aux situations en nous laissant submerger par nos émotions (colère, angoisses, peur...). Le corps produit alors certaines hormones (cortisol, adrénaline) en trop grande quantité sans pouvoir les utiliser ni les évacuer. Ce qui entraîne fatigue, migraines, mal de dos, déprime... et un épuisement physiologique. Il s'agit donc bien de nous ré-éduquer, de ré-apprendre à nous détendre, à prendre du recul face aux situations qui posent problème, et à restaurer notre confiance.

Bon stress - mauvais stress

Pour chaqun d'entre nous il existe une zone de performane à l'intérieur de laquelle nous nous sentons à la fois stimulés dans nos compétences lors d'un challenge, et sufisament confiants dans notre capacité de réussir. Cette zone varie en fontion des individus.
C'est la raison pour laquelle certaines personnes recherchent souvent des défis à relever et des challenges à réussir. Ces personnes n'hésitent pas à "se mettre la pression" volontairement  pour se dépasser.

Il s'agit là d'une forme de stress pleinement consenti, préparé et maîtrisé par le sujet, qui sait quelles ressources il peut mobiliser pour s'adapter à la situation qu'il a recherchée. Ce type de stress est "positif" et bénéfique. Il permet de renforcer l'estime de soi et la confiance, de développer ses capacités.


​Le stress dont il est question en sophrologie est bien différent. Issu de multiples facteurs, aussi bien externes (hiérarchie, entourage, circonstances..) qu'internes (croyances, idéaux, à priori...),  il s'agit d'un stress qui dépasse les facultés d'adaptation immédiates de l'individu qui le subit. Pris dans une course contre la montre, le sujet n'a pas de temps pour la récupération, pourtant si nécessaire pour restaurer ses ressources physiques et psychiques.
Ce type de stress est à long terme totalement contre-performant et dangereux. Le sujet se retrouve submergé, jusqu' à l'épuisement. 
 

La sophrologie permet une pause de récupération; elle remet l'organisme en situation d'homéostasie et autorise le recentrage sur les valeurs chères à l'individu.

Et il se pourrait bien qu'au fil de l'entraînement, cerise sur le gâteau, le sujet découvre que vivre intensément n'est pas tant une question d'adrénaline, mais relève plutôt d'une qualité d'être, nichée au coeur des moments apparemment les plus insignifiants, une qualité de présence à soi et au monde...

Notre système nerveux autonome fonctionne comme un moteur à deux temps : 

 

Un temps (ortho)sympathique : accélération du rythme cardiaque, augmentation de la tension artérielle, du tonus musculaire, dilatation des bronches, augmentation de la température du corps...

pour permettre une réaction musculaire rapide (fuite ou combat).

 

Un temps parasympathique : Diminution du rythme cardiaque, du tonus musculaire, de la tension artérielle, du rythme respiratoire, de la température corporelle...  Rétablissement des fonctions digestives.

C'est le temps de la récupération

 

Au quotidien, notre système nerveux autonome active à tour de rôle les deux systèmes pour répondre aux situations en s’y adaptant. Quelles que soient les perturbations internes ou externes auxquelles nous sommes exposé(e)s, l'organisme, lorsqu'il est sain, revient toujours à son système d'équilibre, ou homéostasie, grâce à ce processus d'auto-régulation.
 

Le stress chronique dérègle ce processus, entraînant un épuisement physiologique 

et psychique.

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